Accro aux romans noirs et autres thrillers haletants, vous êtes forcément devenu membre sans le vouloir du LAPD. La « cité des anges » se fait « cité du crime », terreau fertile pour des cadavres horriblement marqués par la mort et des enquêteurs terriblement marqués par la vie.
Une ville à mille lieues des paillettes d’Hollywood, qui, sous la plume des experts du genre, se révèle plus inquiétante que jamais. Immensité urbaine marquée par un fort communautarisme, nos héros peinent à résoudre le crime dans ce brouillard étouffant.
Le Dahlia Noir
Premier volet du quatuor de Los Angeles (suivi de Le Grand Nulle Part, L.A Confidential et White Jazz), le Dahlia Noir est bien un fait divers avant de devenir le best-seller et le film qu’on connaît. Le 15 janvier 1947, Betty Short, 22 ans, est retrouvée dans un terrain vague, le corps sectionné en deux et vidé de ses organes, après avoir été visiblement torturée.
James Ellroy nous emmène dans une descente aux enfers dans le Los Angeles d’immédiate après-guerre, nous plonge avec force dans les noirceurs de l’âme humaine. La référence du genre.
Los Angeles River
Le délectable Harry Bosch est de retour, tout comme l’inspecteur du FBI Rachel Walling et surtout… le Poète ! Si avec ça vous ne sautez pas sur la rencontre de nos partenaires (et plus…) avec le meurtrier le plus sadique des romans noirs de Michael Connelly, que vous faut-il de plus ?
On se délecte de la confrontation entre Harry Bosch et le Poète, huit après la parution du livre éponyme.
Los Angeles River, disponible chez les libraires numériques
Les Tricheurs
Avec les tricheurs, c’est la vingt-cinquième enquête de notre psychologue préféré, Alex Delaware. Il est associé à l’inspecteur Milo Sturgis pour résoudre une enquête qui dérange: la victime est professeure dans un établissement très bien fréquenté, notamment par le fils du chef de la police de Los Angeles…
On le croyait au sommet de son art, l’écrivain et psychologue clinicien Jonathan Kellerman arrive encore à nous surprendre.
Adieu, ma jolie
Le détective privé Philip Marlow, « un homme complet et un homme ordinaire, et pourtant un homme inhabituel », comme le décrit l’auteur dans son essai L’Art tout simple d’assassiner, part à la recherche d’une femme, Velma, dans le Los Angeles des années 30. Adieu ma jolie sera porté à l’écran avec Robert Mitchum et Charlotte Rampling par Dick Richards en 1975une deuxième fois en 1975 après la version RKO des années 40.
Des dialogues acérés, des portraits soignés, le style inimitable de Raymond Chandler fait de la suite du Grand Sommeil l’un de ses meilleurs livres.